multitude d'oiseaux. Chaque oiseaux
construisait son nid et y couvait ses
oisillons. Le coucou aussi faisait son nid
dans un sapin haut et touffu, y mettait ses
oeufs et les couvait. Mais il finit par se
lasser de cette besogne, et, un jour, il déposa ses oeufs dans les nids des autres. Les propriètaires des nids couvèrent les oisillons, les nourrirent, leur apprirent à voler
et à trouver leur pitance. Pendant ce temps, le coucou s'amusait. Il était coquet et souhaitait être beau comme un paon. Et il voulait que ses enfants soient aussi beau que lui. Il en parla à la pie, qui s'esclaffa :
et toi tu voudrais qu'ils soient beaux comme
toi ! Cra-ha-ha ! Cra-ha-ha !
La pie s'empressa de mettre au courant tous
les oiseaux de la forêt. Le premier à
apprendre les prétentions du coucou fut le corbeau. Il se mit en colère et croassa :
bientôt toute la forêt fut en ébullition. Le
hibou était le plus furieux. Il s'installa sur
l'arbre le plus haut et hulula :
vagabond de la forêt !
l'histoire du coucou, crièrent d'une seule voix :
- Il faut chasser le coucou, qu'on ne le revoie plus !
En entendant cela, le coucou prit peur et partit à la recherche de ses petits.
Il survola la forêt, en essayant de les repérer, puis se posa sur un arbre et
appela :
- Coucou ! Coucou ! Coucou !
Mais ses oisillons ne répondaient pas à son cri.
Elevés dans des nids étrangers, ils ne
connaissaient pas le cri de leur mère; le
coucou, sur son arbre, avait beau répéter :
- Coucou ! Coucou ! Coucou !
Depuis lors, en apercevant un oiseau ou un animal,
le coucou change d'arbre, puis reprend sa plainte solitaire :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire