tente où son maître se repose et dit :
- Mon bon maître, m'autoriserais-tu à me
réchauffer la tête à l'intèrieur de ta tente ?
Un vent froid souffle cette nuit sur le
désert...
- Pas de problème, répond le maître. Il y a
assez de place pour ta tête.
Le chameau tout content, se réjouit :
- Comme c'est bien. Voilà ce que j'appelle être à l'aise.
Au bout d'un court moment, le chameau interpelle à nouveau son maître :
- Mon bon maître, m'autoriserais-tu à me réchauffer le cou à l'intèrieur de
ta tente ? Un vent froid souffle cette nuit sur le désert...
- Réchauffe donc ton cou. Dès lors que tu n'es pas dans mes jambes...
répond le maître.
Le chameau tout content ajoute :
- Mon bon maître, m'autoriserais-tu à me réchauffer aussi les pattes avant à
l'intèreur de ta tente ? Un vent froid souffle cette nuit sur le désert...
- Je le sais qu'un vent froid souffle cette nuit sur le désert, tu me l'as déjà
dit, répond le maître. Réchauffe-toi les pattes avant à l'intèrieur de ma
tente.
Le chameau ajoute encore :
- Mon bon maître, m'autoriserais-tu à me
réchauffer le corps entier à l'intèrieur
de ta tente ? Ainsi, on pourrait fermer
hermétiquement la tente au lieu d'en
laisser le battant ouvert, ce qui permet
au vent de s'y engouffrer.
- Allez, entre ! soupire le maître. La tente est petite mais on va se serrer un peu...Le chameau entre dans la tente et fait la moue :
- Mon bon maître, tu as raison, la tente est petite. Je n'ai pas assez de place pour
me coucher. Tu vas dormir dehors...
Sur ces mots, le chameau pousse son maître hors de la tente, en rabat le battant
hermétiquement, se couche et s'endort.
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