régulièrement un bain dans un fleuve ou un
étang, pour nettoyer le corps en le
délassant. C'est ce que pensa le paysan
qui aussitôt se mit en chemin. En homme
avisé et prudent, il emporta un drap de
bain. Il entre alors dans la maison, mais,
voilà qui est étrange, discrets, l'observe
deux garçons, qui ne sont assurément pas
des anges. Il va ensuite se changer, pour revêtir la tenue appropriée. Puis il revient en maillot de bain et tout content, entre dans le bassin. L'eau est tiède et agréable ! Heureux, il se met à pédaler, se tourne sur le dos, pour changer. Son contentement est ineffable. Mais les deux garnements se hissent par-dessus la palissade en bois lisse. Le paysan les croit aussitôt repartis, mais les voilà qui se moquent de lui !
lui lancer des pierres. Le paysan aussitôt
s'élance, vite ! Il n'y a pas d'autre solution
que la fuite. Il nage ainsi à toute allure pour
se cacher derrière un mur. Les deux
chenapans sont ravis et crient victoire sur
l'ennemi. Le paysan est si contrarié, qu'il
élabore un plan, et le corps tout mouillé,
s'approche des garnements. Les deux fripouilles continuent :
- Où est passé le gros ? Le dauphin de ces eaux ?
il s'est glissé, doucement et sans bruit
derrière les petits roquets : la vengeance est
à lui ! Hop ! Il saute sur le plongeoir en
s'écriant ravi :
- Pauvres imbéciles, au revoir ! Qui croyait
prendre, voilà pris !
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