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jeudi 14 mars 2013

Félicia, la petite fée

Par un bel après midi d’été un petit lutin malin se baladait
tout près d’une forêt enchantée. Il souriait à la vie en
écoutant les oiseaux chantés, lorsqu’il entendit un
gémissement. C’était Félicia, une petite fée, qui pleurait
à chaudes larmes. Il s’approcha :

- Mais pourquoi pleures-tu petite fée ? demanda-t-il.
- Je suis désespérée, j’ai perdue tous mes pouvoirs
   magiques, dit Félicia en sanglotant.
- Comment est-ce arrivé ?
- Je n’en sais rien. En fait, ce matin un Troll m’a demandé
   d’exhausser l’un de ses vœux et je n’ai pas pu le réaliser.
- Et quel était ce vœu ? dit le lutin.
- Il voulait devenir le Troll le plus puissant et le plus riche de la montagne noire, et au
   moment d’exhausser son vœu rien ne s’est passé, dit la petite se mettant à pleurer
   de plus belle.
- Ne t’inquiète pas petite Fée. Tu as de la chance, nous sommes à l’orée de la Forêt
   enchantée. On dit qu’une balade dans ces bois éclaire les esprits. Nous allons y
   entrer et essayer de trouver pourquoi tu as perdu tes pouvoirs.

Félicia et le lutin malin entrèrent dans la forêt. Après quelques minutes de marches, ils
furent interpellés par des craquements et une voix très grave.

- Bonjour les amis, dit un grand chêne.
- Bonjour Monsieur le chêne, répondirent-ils.
- Que faites-vous ici ?
- Je suis à la recherche de mes pouvoirs, dit timidement Félicia.
- Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir d’où tu viens? dit le grand chêne avant de
  redevenir un simple bout de bois.

Les deux amis restèrent un moment sans parler et puis le lutin malin demanda :

- Eh bien Félicia ! Répond à la question. D’où viens-tu ?

Félicia commença doucement :

- Je viens des plaines dorées situées de l’autre côté de la
   montagne noire. Là d’où je viens les gens s’entraident,
   nous partageons nos biens, nous vivons en communauté.
   Mes parents sont des êtres formidables qui m’ont donné
   tout l’amour dont j’avais besoin.

Ils marchaient en direction d’un lac où ils s’arrêtèrent pour continuer la conversation.

- Tu as énormément de chance, Félicia d’avoir eu une vie si
   remplie d’amour, dit le lutin.
- Oui tu as bien raison, dit une voix venue du fond du lac.
- Mais qui est-ce ? s’étonna Félicia.
- C’est moi la dame du Lac.

Les deux amis se penchèrent au dessus de l’eau et virent un visage qui leur souriait.

- Bonjour les amis, que faites-vous ici ?
- Je suis à la recherche de mes pouvoirs, répéta Félicia.
- Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir qui tu es ? dit la voix du lac.

Félicia qui regardait toujours le fond du lac vit peu à peu le visage de la dame
disparaître pour laisser place à sa propre image. Le lutin malin qui prenait plaisir à
connaître sa jeune amie, lui demanda :

- C’est vrai qui es-tu ?
- Je suis une fée qui en temps normal a des pouvoirs magiques.
- Oui mais encore, Félicia, qu’est ce qui te caractérise, quelles sont tes qualités et tes
  défauts, demanda le lutin.
- Je suis prévenante, j’aime bien rendre service, aider les gens les rendre heureux. Je
   manque parfois de confiance en moi.

Ils arrivaient à la sortie du bois, Félicia découragée dit :

- Nous voilà à la sortie du bois et je n’ai toujours pas retrouvés mes pouvoirs.

A ce moment le vent souffla :

- Que cherches-tu ? Pour trouver la réponse écoute ton cœur.

Le lutin malin, lui dit :

- Répond à la question que te souffle le vent.
- Je chercher à retrouver mes pouvoirs.
- Mais pourquoi les cherches-tu ? insista le lutin malin.
- Pour pouvoir aider les gens …
- Eh bien voilà, jolie Félicia, je crois moi que tu n’as pas perdu tes
   pouvoirs qu’ils ont toujours été en toi !
- Ah bon mais comment se fait-il, que je n’ai pas pu aider le troll
   alors ?
- N’as-tu pas compris chère fée, ton don dois servir à aider les
   autres à leur apporter bonheur et amour. Le Troll n’avait tout
   simplement pas besoin de toute cette puissance et de tout cet
   argent.
- Je te remercie, mon cher lutin malin, sans toi, je n’aurais pas compris. Tu sais petit lutin,
   toi aussi tu as un don, tu m’as aidé à retrouver mes pouvoirs magiques.

Les nouveaux amis sortirent de la forêt main dans la main, ils savaient maintenant que
l’essentiel était de croire en soi pour que tout deviennent possible.

Georges, le fantôme du château (suite)

Georges part en voyage

Tous les soirs à minuit pile, Georges, le fantôme du
château, sort de son coffre et se cogne la tête sur
une grosse poutre.

- Aïe ! s'écrie-t-il. Aujourd'hui, je vais partir en
   voyage.

Le fantôme prépare son sac à dos et s'élance en
planant dans la cour et par-dessus les douves du
château. Il s'arrête à l'orée de la forêt obscure.

- Ouh ! Ça donne le frisson. J'ai peur !

Très prudemment, il avance d'un pas son pied osseux. C'est alors qu'une chouette hulule
dans la forêt :

- Ouh, ouh !

 C'en est trop pour le fantôme peureux. Il fait demi-tour et retourne en hâte jusqu'au château.

- J'ai bien réfléchi, explique-t-il, je crois que je partirai en voyage une autre fois.




Georges fait le revenant

Tous les soirs à minuit pile, Georges, le fantôme
du château, sort de son coffre et se cogne la tête
sur une grosse poutre.

- Aïe ! s'écrie-t-il. Aujourd'hui, je vais effrayer
   quelqu'un.

Georges plane jusqu'au bas de l'escalier. Arrivé
devant une chambre, il s'arrête et compte :

- Trois, deux, un...

A un, il ouvre la porte et se précipite en hurlant dans la pièce obscure.

- Bouhouhou !

Silence. Georges tire alors la couverture d'une seul coup.

- Bouhouhou !

Silence. Il n'y a personne, constate-t-il.

- Comment puis-je remplir ma mission de fantôme effrayant si le seigneur du château ne
   dort pas à l'heure des revenants ?

Déçu, il retourne en planant jusqu'à son coffre.




Georges a pris froid

Tous les soirs à minuit pile, Georges, le fantôme du
château, sort de son coffre et se cogne la tête sur
une grosse poutre.

- Aïe ! s'écrie-t-il. Aujourd'hui, je n'ai pas envie de
   faire le revenant. J'ai la gorge qui brûle et mon nez
   qui démange.

Fatigué, il plane dans le couloir et essaie d'entonner
son hurlement de fantôme :

- Wououtchoum ! Wououtchoum ! Je suis malade et il vaut mieux que je reste dans mon
   coffre. Mais il me faut encore une écharpe, une bouillotte, du thé au miel, des biscuits,
   un oreiller et mon livre préféré.

Lorsqu'il a tout placé dans son coffre, le fantôme s'y blottit est pense :

- Comme ça, je me sens déjà mieux !  

Georges, le fantôme du château (Mini-histoires - VEMAG Verlags)

mardi 12 mars 2013

L'eau de la terre

 
Une grenouille vivait au bord d'un trou rempli d'eau, près d'un ruisseau. C'était une
petite grenouille verte, discrète, ordinaire. Elle avait envie de devenir extraordinaire
et réfléchissait au moyen de se  faire remarquer. À force d'y penser, elle eut une idée.
Elle se mit à boire l'eau de son trou, à boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la dernière
goutte ! 

Et elle commença à grossir. Ensuite elle se mit à boire l'eau du ruisseau, à boire, à
boire…, et elle la but jusqu'à la dernière goutte ! Et elle grossissait de plus en plus. En
suivant le lit du ruisseau, elle arriva à la rivière, et elle se mit à boire l'eau de la rivière, à
boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la dernière goutte ! 

Et comme la rivière se  jetait dans le fleuve, elle alla près du fleuve, et elle se mit à boire
l'eau du fleuve, à boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la dernière goutte ! Et la grenouille
gonflait, gonflait ! Comme le fleuve se jetait dans la mer, la grenouille alla jusqu'au bord de
la mer, et elle se mit à boire l'eau de la mer, à boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la
dernière goutte qui était la dernière goutte d'eau de toute la terre. 

Son ventre, ses pattes, sa tête étaient gorgés d'eau, et même ses yeux, qui devinrent tout 
globuleux. La petite grenouille était maintenant extraordinaire, gigantesque ; sa tête
touchait le ciel ! Les plantes avaient soif, les animaux avaient soif, et les hommes aussi
avaient terriblement soif. Alors tous se réunirent pour chercher un moyen de récupérer
l'eau de la terre.

-   Il faut qu'elle ouvre sa large bouche afin que l'eau rejaillisse sur la terre.
-   Si on la fait rire, dit quelqu'un, elle ouvrira la bouche, et l'eau débordera.
-   Bonne idée ! dirent les autres.

Ils préparèrent alors une grande fête, et les animaux les plus drôles vinrent du monde 
entier. Les hommes firent les clowns, racontèrent des histoires drôles. En les regardant, 
les animaux oublièrent qu'ils avaient soif, les enfants aussi. Mais la grenouille ne riait pas, 
ne souriait même pas. Elle restait impassible, immobile. 

Les singes firent des acrobaties, des grimaces, dansèrent, firent les pitres. Mais la
grenouille ne bougeait pas, ne riait pas, ne faisait même pas l'esquisse d'un sourire.  Tous
étaient épuisés, assoiffés, quand arriva une petite créature insignifiante, un petit ver de
terre, qui s'approcha de la grenouille. 

Il se mit à se tortiller, à onduler. La grenouille le regarda étonnée. Le petit ver se démena 
autant qu'il put. Il fit une minuscule grimace, et… la grenouille éclata de rire, un rire
énorme qui fit trembler tout son corps ! 

Elle ne pouvait plus s'arrêter de rire, et les eaux débordèrent de sa bouche grande
ouverte. L'eau se répandit sur toute la terre, et la grenouille rapetissa, rapetissa.La vie 
put recommencer, et la grenouille reprit sa taille de grenouille ordinaire. Elle garda juste 
ses gros yeux globuleux, en souvenir de cette aventure.

J'ai trouvé cette petite histoire sur l'excellent site "Il était une histoire" Si vous 
connaissez l'auteur et la maison d'édition, faites-le moi savoir, je compléterais 
l'histoire. Merci

vendredi 8 mars 2013

Blagues

- Quel animal a six pattes et marche sur la tête ?
   Un pou

- J'ai 12 pieds, 8 bras, 6 têtes et 3 doigts. Qui suis-je ?
   Un menteur

- Elle est grande avant d'être petite. Qu'est-ce que c'est ?
   Une bougie

- Pourquoi les gorilles ont-ils de grosses narines ?
  C'est qu'ils ont de gros doigts.

- Toto achète une paire de lacets.
   - Et avec ça, fait le vendeur ?
   - Avec ça, je vais attacher mes chaussures.

- Une dame ver de terre rencontre une de ses amies.
   - Qu'est-ce que tu as ? Tu en fais une tête ! Et ton mari, il ne t'accompagne pas ?
   Alors, la dame ver de terre, tristement :
   - Il est à la pêche....

- Qu'est-ce que tu as petit cafard ? Tu as l'air bien malheureux...
   - J'ai l'homme...

- Le maître s'adresse à ses élèves :
   - Je vais vous rendre vos devoirs de mathématiques.
  Il s'agissait d'un problème de robinet qui fuit.
   - Toto, tu n'as rien répondu mais tu as écrit un numéro de téléphone. Pourquoi ?
   - C'est celui de mon père, m'sieur, il est plombier...

- C'est la noiraude, la vache à Gérard. Elle vient de gagner le deuxième prix de
   beauté lors du concours agricole de Paroy-sur-tholon. Un journaliste lui demande :
   - Ça va, vous êtes contente ?
   - J'espère faire meuh la prochaine fois.

- Toto rentre de l'école :
  - Papa, tu vas être fier de moi ! J'ai été le seul à répondre à la question du maître !
  - Et c'était quoi la question ?
  - C'était : qui a posé une punaise sur ma chaise ?

- Deux sardines s'ennuient :
   - Qu'est-ce qu'ont fait ce soir ?
   - Et si on allait en boîte ?

- Une petite sardine voit passé un sous marin. Sa maman lui dit :
   - Tu vois, c'est des hommes en boîtes !