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mercredi 3 avril 2013

Aventures Dangereuses



Les hommes étaient en voyage. En chemin, ils s'arrêtèrent chez des anthropophages.
Quand ceux-ci les virent la nuit, ils se mirent à se réjouir, les saisirent tous et les
emprisonnèrent dans des cages de fer, deux par deux dans chaque cage.

La nuit et le jour, à chaque moment, ils leur donnaient à manger. Quand ils furent bien
gras, ils en mangèrent trois. Une nuit que les anthropophages dormaient, un des
prisonniers, qui était avisé, chercha un moyen de sortir avec ses compagnons.

Quand il eut fait un trou par où pouvaient sortir deux hommes, tous s'évadèrent. Le
bruit du fer réveilla les gens qui se mirent à leur poursuite avec leurs lions et leurs
serpents. Ils les reprirent tous, excepté deux, parmi lesquels était l'avisé.

Ceux-ci parvinrent à s'échapper parce que, en entendant les anthropophages sur leurs
traces, il avait construit une hutte d'herbe où ils s'étaient cachés, de sorte que personne
ne les vit.

Quand leurs ennemis furent partis, ils enlevèrent l'herbe et s'endormirent. À son réveil,
l'avisé s'aperçut qu'un lion avait dévoré son compagnon. Il demeura stupéfait et effaré
jusqu'à ce qu'il fût sorti de l'antre du lion et s'enfuit.

Il aperçut une tente au loin, vers laquelle il se dirigea. Il y vit une femme qui lui dit :

- Sois le bienvenu et le bien accueilli.

Puis elle l'invita à s'asseoir sur une natte, sous laquelle était dissimulé un trou. Quand
l'avisé se fut assis, la femme tira la natte par-dessous, et l'homme tomba dans un puits.
Il resta là jusqu'à l'arrivée du maître de la tente, portant deux hommes qu'il avait égorgés.
Sa femme lui raconta ce qu'il s'était passé avec l'avisé puis ajouta :

- Va le tuer aussi, il est plus gras qu'eux.

Mais le prisonnier saisit le maître de la maison par ses longues tresses et le tua.
Contrefaisant sa voix, il demanda à la femme de le faire remonter. Celle-ci obéit, croyant
qu'il s'agissait de son mari.

À la vue de l'avisé, elle fut prise de terreur. Celui-ci l'obligea à lui livrer tout ce qu'ils
possédaient en fait d'ornements, d'argent, de parures, d'esclaves, de chameaux, de moutons
et de brebis. Elle lui donna tout cela et il put revenir vers les siens.



Bonjour, Si quelqu'un connaît l'auteur et la maison d'édition, je vous remercie par 
avance de me le faire savoir.  Je compléterais ainsi l'histoire.

Tolby, le petit troll (suite)

Le troll Tolby construit une cabane

Pendant son voyage à travers le nord, le troll Tolby se dit :

- J'aimerais bien dormir une fois dans une cabane perchée dans un arbre.

Il cherche un arbre pouvant convenir.

- De là-haut, je pourrai voir au loin, pense-t-il.

Il rassemble des branches et des brindilles, puis il grimpe dans l'arbre. Tout en gémissant,
branche après branche et brindille après brindille, il transporte de quoi construire sa
cabane. Ensuite, il se met à scier et à donner des coups de marteau.

Lorsque la cabane est terminée, Tolby s'assied, épuisé, et pour la première fois regarde
vers le sol, tout en bas.

- Mon dieu ! s'écrie-t-il, effrayé et tout pâle. Mais que c'est haut ! J'ai peur et j'ai le
  vertige. Tout bien réfléchi, je crois que je préférerais dormir en bas, sur le sol.

Le troll redescend alors de l'arbre et s'installe sur le sol comme il l'a fait toutes les autres
nuits.


Le troll Tolby fait de la confiture

Pendant son voyage à travers le nord, le troll Tolby trouve une grande quantité de baies.

- Je pourrais ramasser des baies et préparer de délicieuses confitures, se dit-il.

Il remplit donc un panier de baies. Soudain, une jeune troll se tient devant lui et l'interpelle :

- Bonjour, je m'appelle Tanica !
- Bonjour, répond le troll, je m'appelle Tolby !
- Tu as ramassé toutes les baies !
- Oui, avoue Tolby, je veux faire de la confiture.
- C'est ce que je voulais faire aussi. Mais maintenant, il ne reste plus de baies. As-tu du
  sucre ? demande Tanica.
- Du sucre ?

Tolby secoue la tête.

- Et une grande marmite ? et des bocaux avec des couvercles ?

Tolby secoue de nouveaux la tête.

- Alors tu ne peux pas faire de confiture ! déclare Tanica.
- Mais sans baies, tu ne peux pas faire de confiture non plus, réplique Tolby.
- J'ai une idée. Tu donne tes baies... propose Tanica,
- ...et tu donnes du sucre, une marmite et des bocaux, poursuit Tolby. Et nous partageons la
  confiture, complète Tanica.


Le troll Tolby et le mouton

Pendant son voyage à travers le nord, le troll Tolby rencontre un mouton.

- Ouh, la la ! dit le mouton, j'ai si chaud sous ma toison épaisse.
- Mais pourquoi as-tu tant de laine en été ? demande le troll.
- Lorsque j'ai vu l'homme avec sa tondeuse, raconte le mouton, je me suis enfui. 
   Maintenant, j'aimerais être débarrassé de ma laine.
- Et si je raccourcissais ta fourrure ? propose le troll en sortant des ciseaux de son 
   sac.
- Ce serait formidable !

Le troll tond alors la laine du mouton.

- C'est très agréable ! se réjouit le mouton. Sais-tu filer et tricoter ? demande-t-il au troll.
   Tu pourrais tricoter deux longues écharpes pour nous deux, et nous n'aurons plus jamais
   froid en hiver.

Et c'est ce que fit le troll.