et de son tronc vigoureux,
se moquait du frêle roseau
qui ployait au gré des vents.
Le roseau ne répondait point,
mais attendait son heure.
Il n'attendit pas longtemps.
Voilà qu'un ouragan se lève avec fureur.
Le roseau se courbe humblement.
Le vent déchainé redouble de violence,
si bien que l'olivier, à bout de résistance,
s'abat dans un fracas de racines arrachées,
tandis que le roseau continue de se balancer
de-ci, de-là, sans s'inquiéter.
Devant plus fort que soi, mieux vaut céder, comme on le voit !
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