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mercredi 16 novembre 2011

Chapeau Noir

Il était une fois un pirate qui était, pourrait-on
dire, le plus puissant, le plus grand, «La
terreur des mers». Il possède le plus grand
bateau et le plus gros trésor qui aient jamais
existé. Ce pirate est surnommé «Chapeau
noir» car il a un chapeau noir dont il ne se
sépare jamais. Cette histoire se passe en
1713, en Amérique du Nord. Chapeau noir
vient de découvrir une carte au trésor dans
son coffre qu'il rangeait. Il la regarde une fois,
deux fois, trois fois ...enfin il cherche tellement
à comprendre le sens de la carte qu'il ne se
rend même pas compte qu'il la relit pour la dixième fois. Le soir il se met à
crier : "Euréka !" car il vient de découvrir où est l'île. En plus le trésor est
au beau milieu de l'île, mais ce qu'il ne sait pas, c'est que l'île est truffée de
dangers: animaux sauvages, cannibales, etc.

Le lendemain, Chapeau Noir commence ses préparatifs pour partir à la
recherche du trésor. Un de ses compagnons dit :

- Pourquoi êtes-vous si pressé capitaine ?
- Nous allons partir à la recherche d'un trésor qui est sur une île lointaine
   dit Chapeau noir.
- Formidable ! Nous sommes riches ! dit le pirate.
- Hem ! fait Chapeau noir.
- Euh...vous êtes riche dit le pirate, assez mécontent.

Dans la soirée, ils partent avec l'équipement :
armes, pelles etc...Le voyage est long,
pénible, fatigant. Chapeau noir fait des
calculs sur une feuille : ils ne sont plus très
loin...

Le capitaine arrive enfin sur l'île. Il va
chercher des branches pour pouvoir se
construire une cabane et fait débarquer toutes les provisions. Le capitaine prépare les pelles et les pioches. Les pirates se retrouvent dans la jungle... Tout-à-coup ils entendent un rugissement incroyable. Tous les pirates s'enfuient en courant. Chapeau noir leur crie :

- REVENEZ !

Tous les pirates reviennent et ils continuent leur route tranquillement en oubliant l'affreux rugissement. Ils arrivent bientôt devant une statue...Cette statue est située en plein milieu de l'île. Chapeau noir dit :

- Je crois que c'est la statue de la carte.
- Je crois aussi que c'est celle-là dit l'un des pirates.

Chapeau noir grimpe en haut de la statue puis il redescend. Arrivé en bas les pirates lui demandent :

- Qu'avez-vous trouvé capitaine ?
- Oh rien de particulier.

Après avoir discuté entre eux un des pirates retourne
encore une fois au sommet de la statue. Arrivé tout
en haut le pirate s'assoit. Soudain une porte s'ouvre
au pied de la statue. Chapeau noir et ses pirates vont
dans le passage secret avec des pelles et des armes.
La porte se referme brusquement. Chapeau noir dit :

- Ce n'est pas grave nous trouverons une sortie.

Un des pirates voit un diamant. Il se précipite dessus
pour le prendre. Malheureusement c'est un piège :
une grosse pierre barrant le passage d’une porte arrive sur eux. Chapeau noir dit aux pirates de mettre une pelle devant la porte pour qu'elle reste ouverte, et de se dépêcher de passer avant que la pelle casse. Et les voilà dans une autre pièce.

- Ouf ! dit Chapeau noir.

Mais malheureusement c'est une voie sans issue. Fatigué le capitaine s'assoit sur une pierre ...qui ouvre un second passage secret. Ils y entrent ... Ce mystérieux passage secret est étrange. Il y a des salles de tous les côtés. Chapeau noir dit :

- Nous n'allons pas aller dans toutes les salles mais nous allons passer par les
   couloirs.

Ils avancent. Tout-à-coup on entend
quelqu'un appeler au secours.
Chapeau noir se met à rire car
Victor, un de ses marins, vient de se
faire prendre dans un filet. Chapeau
noir donne l'ordre de le descendre.

- Ouf ! dit le marin, je croyais que
   vous n'alliez pas me redescendre!

Ils avancent pendant des heures quand soudain Chapeau noir s'écrie:

- Des escaliers ! Nous allons les monter.

Tout en haut se trouve une grande salle avec des coffres partout. Chapeau noir dit :

- Chacun de nous va prendre un coffre.
- Capitaine ! s'écrie un pirate, il vaut mieux vérifier que le trésor que nous
   cherchons se trouve bien dans ces coffres.
- Tu as raison ! se contente de dire Chapeau noir. Bon ! chacun ouvre
   celui qu'il a pris.
- Capitaine ! capitaine ! les coffres sont remplis de ... de... hurle un des
   moussaillons.
- De quoi ? Des bougies ! Qu'allons-nous faire de ça ? Nous pouvons
   tout de même en prendre certaines ! Partons !

Mais la porte est close : ils ne peuvent plus
sortir. Seul un des marins n'a pas ouvert
son coffre. Quand il l'ouvre il découvre
des petites sacoches remplies de poudre à
canon.

- Capitaine ! venez voir ! s'écrie-t-il, venez
   voir ce que j'ai trouvé !

Chapeau noir découvre avec stupeur ce que son matelot a vu dans le coffre.

- Nous allons faire sauter cette porte ! L’un de vous a-t-il une allumette ?
- Moi ! s'écrient en cœur trois marins.

Peu après la ligne de poudre qui part de la porte aux piles de coffres est allumée. Puis un grand " BOUM " se produit : un passage vient de s'ouvrir ... Les pirates ne sont pas très rassurés par le décor de ce trou mystérieux. Il est sombre, mais on remarque deux ou trois détails surprenants : un rat mort, une toile d'araignée visqueuse ...

- Capitaine, que faisons-nous maintenant ? demande Bob.
- Nous allons entrer dans ce passage, explique Chapeau noir.

Tous entrent dans le passage qui les mène dans une pièce sinistre... A TROIS ENTREES !!!

- Ca suffit ! s'écrie Victor. Cela fait longtemps que nous circulons dans ce passage
   sans rien y trouver.

Il est interrompu par Chapeau noir qui lui répond :

- Rien trouver hein ? et ça !

Tous les regards se dirigent vers l'endroit qu'indique le capitaine. Ils distinguent des empreintes de pas ... Incroyable ! Chapeau noir regarde avec étonnement, contrairement à ses matelots, les traces de pas. Victor, dit au capitaine :

- Capitaine, les pas viennent d'une autre direction !
- Oui, mais quelque chose prouve que ce sont des indigènes ajoute Chapeau noir.
- Ah ? et quoi donc ? questionne Bob qui se mêle à la conversation.
- Un, ce ne sont pas des empreintes de bottes, deux nous sommes les seuls à
   posséder la carte...
- FAUX ! fait une voix inconnue.
- Qui êtes-vous ? demande Chapeau noir.
- Je m'appelle John Sib, explique l'homme. Je vous épie depuis le début de votre
   séjour sur cette île.
- Ah ? et pourquoi nous suivez-vous ? demande Chapeau noir.
- Et bien, fait John, lorsque vous avez eu très peur en entendant le rugissement
   dans la jungle, vous avez perdu votre carte. Alors, comme je suis naufragé et
   peu riche, j'ai pris la carte au trésor et, en vous voyant à l'horizon, j'ai eu
   l'idée de vous rattraper et de vous suivre jusqu'ici. Seulement comme j'ai
   faim et besoin d'aide, je me suis montré.
- Et c'est vous qui avez fait les empreintes de pas ? (John était pieds nus)
- Oui ... mais il fut interrompu par Chapeau noir.
- Par où es-tu passé ? ces empreintes de pas ne sont pas dans notre direction !
- C'est exact, j'ai marché sur une dalle qui était sur votre passage et une trappe
   s'est ouverte. De peur j'ai fermé les yeux : quand je les ai ouverts de nouveau
   je me suis retrouvé ici ...
- Retournons sur tes pas jusqu'au passage secret ! dit Chapeau noir.

L'équipage et John retournent à l'endroit indiquer et y trouvent ... une clé !!

- Qu'est-ce que c'est que ça ? questionne Bob.
- C'est la clé d'une des trois portes de tout à l'heure ! crie Chapeau noir.
- Oui ! fait Victor, elle doit en ouvrir une !!!

Tout l'équipage retourne une nouvelle fois aux trois portes. La clé rentre dans une serrure. Tout le monde essaie, chacun à son tour, de tourner la clé dans la serrure. Quand c'est au tour de John la clé grince... mais tourne enfin. Les marins font un bond en arrière tellement ils sont surpris par ce qu'ils voient. Devant eux se dresse un squelette. John prend le sabre de Chapeau noir et casse le squelette. Tous découvrent alors des rubis, des émeraudes, des saphirs et des milliers de pièces d'or.

- Hourra ! s'écrient tous les pirates.

Chapeau noir dit à John :

- Mon garçon tu es courageux et si tu souhaites faire partie de notre équipage et
   partager le trésor avec nous, sois le bienvenu !
- Je suis d'accord ! dit John.
- Hourra ! crient en cœur les pirates.
- Et à la santé du trésor ! dit Chapeau noir.
- VIVE LE TRESOR ! hurle l'équipage.
- Hum ... fait John, maintenant il faut que nous rentrions chez nous avec le trésor.
- Alors tous au travail ! hurle Chapeau noir.

Et tout l'équipage commence à ramasser le merveilleux trésor... Quelques minutes interminables plus tard, il ne reste plus que les débris du squelette. Plus une seule pièce, plus un seul rubis : il ne reste plus rien qui brille à part une bougie qui éclaire faiblement le visage des pirates.

- Ouf ! fait un pirate. Je ne pensais pas qu'il y avait tant de richesses : ça fait au
   moins deux heures qu'on en ramasse.
- Deux heures ? continue un autre, n'exagère pas Bernard, ça fait seulement...
- Trêve de bavardages ! coupe Chapeau noir. Rentrons ! j'ai hâte de
   contempler ces richesses que nous cherchons depuis si longtemps.
- Mais comment allons-nous faire ? demande John Sib, cette grotte est un vrai
   labyrinthe !
- Et bien nous allons suivre nos traces en sens inverse, répond Chapeau noir.
   C’est simple, mais il fallait y penser.
- Hem ! hem ! hem ! fait Bernard et si on ne les retrouve pas nos soit disant
   traces de pas hein ?
- Que signifie ce NOS soit disant traces de
   pas ? Tu sais bien que j'ai toujours raison,
   alors n'en rajoute pas veux-tu !
- Bon ! bon ! fait le pirate, tout penaud.

Et ils se mettent en route. Cette fois-ci ils n'ont pas beaucoup de difficultés à retrouver leur chemin grâce au passage que John Sib a découvert auparavant. Ils se retrouvent sur la terre ferme au crépuscule et se mettent à la recherche de leur bateau qu'ils retrouvent une heure après. Ils larguent les amarres et mettent toutes voiles dehors. Ils crient : VIVE CHAPEAU NOIR NOTRE CAPITAINE ! De retour chez eux, ils devinrent très très riches.

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