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vendredi 18 mai 2012

Ariel et le navire de la princesse

Tout le monde sous-marin savait qu'un
vaisseau avait été repéré au large.

- Polochon ! Allons jeter un coup d'oeil à ce
   navire ! Peut-être apercevrons-nous des
   humains ! proposa Ariel à son meilleur ami.
- Ariel, je ne pense pas que cela soit une
   bonne idée ! bredouilla Polochon.
- Ecoute, papa n'en saura rien et les humains
   ne nous verrons pas ! assura Ariel. Oh !
   Ce doit être un navire royal ! s'exclama Ariel.

Des marins galopaient sur le pont, un capitaine se tenait à la proue. Et il y
avait cette jeune fille vêtue d'une magnifique robe rouge et coiffée d'un
chignon tressé de perles... Soudain, le navire fit une embardée et
déséquilibra tous ceux qui se trouvaient à son bord.

- Nous avons heurté un récif, expliqua le capitaine à la princesse. Il va falloir
   jeter par-dessus bord ce qui nous alourdit, sinon nous risquons de couler.
   Je suis désolé...

Ayant tout entendu, Ariel et Polochon
plongèrent en hâte. En s'approchant de
la coque, ils remarquèrent que l'ouverture
était très large et que l'eau s'y engouffrait
rapidement.

- Vite Polochon  ! Apporte-moi des algues
   pour en remplir ce trou, décida Ariel.

Ils colmatèrent la brèche avec soin et au bout
de quelques instants, le navire reprit sa course. Soulagée, Ariel émergea afin de regarder une dernière fois le trois-mâts.

- Il vaut mieux partir, Polochon ! soupira-t-elle enfin.

Sur le chemin du retour, elle sursauta. Là, abandonné au fond de l'océan, se
trouvait un coffre rempli de vêtements et de bijoux !

- Ce doit être la malle de la princesse ! s'exclama Ariel.
- Es-tu sûre que cette chose soit faite pour les bras ? demanda Plochon en voyant
   Ariel essayer d'enfiler une culotte bouffante comme un gilet.
 - Evidemment ! grimaça-t-elle. C'est si joli !

Puis Ariel s'empara d'une longue robe bleue qu'elle déploya devant elle.

- Ca alors... Tu as presque l'air humaine ! s'écria Polochon.

Soudain, Ariel cessa de jouer.

- J'adore ces vêtements, mais ils ne
   m'appartiennent pas. Nous devrions les
   rendre à leur propriètaire.

Ce soir-là, Polochon et Ariel emportèrent le
coffre assez près de la côte pour que le
courant le pousse vers la plage. Ariel était si contente de rendre ses affaires à la princesse !

- Peut-être qu'un jour, je pourrai porter de longues robes et que je serai une
   princesse humaine, moi aussi ! ... rêva Ariel.
- C'est ça ! dit Polochon. Et moi, je serai ton roi. Allez, viens. Rentrons avant
   d'avoir des problèmes !


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