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mercredi 24 octobre 2012

Le cochon d'Hollywood

Il était une fois un cochon qui se voyait au sommet, mais n'était
qu'un petit poucet. Il lui poussait de grandes oreilles pour
s'envoler vers les merveilles, avec des jambes de sept lieues
il se prenait pour un dieu. Avec de longs cheveux dorés du
haut d'un donjon il rêvait. Mais dans son miroir magique il avait
l'air beaucoup moins chic.

Le lundi je serai jongleur : il s'entraînait sans peur. Le mardi : poésie
jusqu'à la nuit. Le mercredi : des jugements rendit. Le jeudi il joue
d'Artagnan et chante avec les enfants. Vendredi son jour de sport
il bat tous les records. Samedi un éléphant mâle l'emmène jusqu'au
Taj-Mahâl. Le dimanche, gros comme une baleine il s'échoue au pays des rennes.

Les Esquimaux sont très gentils mais il a très froid dans son lit. Le
facteur sonna deux fois... d'Hollywood vint un contrat. Très vite il
fait ses valises et fonce sur les banquises. Le temps presse, c'est la
panique, il attrape le "Titanic". Le bateau traverse la nuit lorsqu'un
iceberg surgit. Un glaçon vient à propos, notre héros est plus au
chaud.

Longtemps, il vogue à la dérive, en vue de New York il arrive.

- Hello ! s'exclame Miss Liberty, il y eut plein de confettis.

Il traverse l'Amérique, Hollywood c'est fantastique ! Le scénario
servi par Wong; son premier rôle : le singe Pig-Kong. Notre homme
crève l'écran. Quel triomphe ! Époustouflant ! En homme singe
nommé Tarzan, sa carrière prend son élan.

Villas, femmes et voitures; une étoile est née c'est sûr ! Un soir
jouant au piano il rencontre un affreux Jojo. L'affreux Jojo n'est
pas tendre : il envoie notre ami s'étendre. De ses blessures remis
bientôt, il retourne sur le plateau. Jouant "Ben Hur et son char",
il vole de victoire en victoire.

Les américains le font président et lui construisent un monument.

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