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lundi 31 octobre 2016

Légende du loup-garou



Selon la légende, lors des nuits de pleine lune, le loup-garou ayant
d’ordinaire une apparence humaine se transforme en un loup énorme
avec des sens surdéveloppés.

Il acquiert les caractéristiques du loup : puissance musculaire, agilité,
ruse et férocité. Il chasse et attaque sans merci ses victimes pour les
dévorer. Ne contrôlant plus ses faits et gestes, il peut tuer de nombreuses
personnes en une seule nuit
.
Les gens se sont mis à chasser les loups, s’en protégeant avec de l’eau
bénite et les tuant avec une balle en argent. Les loup-garou souffraient
de la même répulsion que les vampires pour les choses sacrées et étaient
considérés comme créatures du Diable.

Ils se multipliaient en mordant. La malédiction commençait dès la première
pleine lune après la morsure de la victime. Une fois la pleine lune passée, les
loups garous pouvaient conserver quelques caractéristiques animales, telles une
modification de leur voix et de leurs yeux, des sourcils se rejoignant au-dessus
du nez, des ongles légèrement rougeâtres, le majeur un peu plus long, les oreilles
implantées un peu plus bas et en arrière de la tête, et de façon générale un peu
plus de poils sur les mains, les pieds et dans le dos.

Le loup-garou est un homme vivant métamorphosé ou un corps qui sort de la
tombe sous la forme d'un loup connu et sous le nom de loup-garou fantôme.

On croyait que le corps métamorphosé était celui d'une âme damnée qui ne
trouvait pas le repos dans sa tombe.

À partir du XVe siècle, les légendes, en Scandinavie, en Russie occidentale
et en Europe centrale, font état de l’existence de philtres magiques pouvant
aider les loups garous à retrouver tout leur aspect humain.

La station service


C'était une nuit sombre et brumeuse.

Denise avait de la difficulté à rester éveillée et la route était trempée.
Le niveau d'essence commençait à être dangereusement bas et elle
n'avait aucune idée d'où se trouvait la prochaine ville.

Juste au moment ou elle allait arrêter la voiture pour dormir sur le bord
de la route, elle aperçoit une petite station d'essence décrépie. Elle s'y
arrête. Le commis semble très distrait par l’arrière de la voiture pendant
qu'elle lui demande de faire le plein.

Il s'exécute enfin, mais lui demande d'ouvrir le capot, parce qu'il flaire
un problème. Le cœur de Denise fait trois tours. Elle est seule dans une
petite station-service crasseuse au milieu de nulle part et le commis a de
drôles d’agissements…

Il lui demande de sortir de la voiture pour venir voir le moteur. Elle
s’exécute tout en se demandant pourquoi elle ne se met pas à crier.
Aussitôt arrivée devant la voiture, il l’attrape par le bras et lui dit :

- Cette voiture a besoin d'une remorqueuse, vous devez venir avec moi
  dans le bureau !

Puis il lui met la main sur la bouche et l'entraîne de force a l'intérieur du
bureau. Une fois à l'intérieur, il lui dit :

- Il y a un homme couché sur le siège arrière de votre voiture ! Nous
devrions appeler la police.

La femme apeurée part en courant vers sa voiture et file à toute vitesse.

Au bout de quelques minutes, Denise regarde dans son rétroviseur. Elle
voit un homme avec un chandail à capuchon et une hache dans la main
sur la banquette arrière.

D'un mouvement de bras, il décapite la pauvre femme avec sa hache. Le
cadavre de Denise est retrouvé quelques jours plus tard.

Des années après ce drame, la police est enfin parvenue à mettre le grappin
sur le tueur en série.

Avez-vous regardé sur la banquette arrière de votre voiture?

La gardienne en danger


Une jeune fille qui économisait pour l'université commence à surveiller la
maison d'un voisin en échange de rémunération. Le voisin, un docteur, lui
demande d’arriver à 19 h.

Une heure après être arrivée à la maison, elle reçoit un appel téléphonique.
L'homme au bout du fil lui dit que si elle ne sort pas de la maison, il la tuera.

Elle raccroche et regarde sur l'afficheur, mais la personne qui téléphone
utilise une ligne privée.

30 minutes plus tard, un autre appel :

- Si tu ne sors pas bientôt de la maison je te tuerai, déclare l’homme à la voix
   rauque au bout du fil.

La jeune fille raccroche et appelle la téléphoniste. Cette dernière suggère de
garder l'homme en ligne environ une minute pour qu’elle puisse retracer
l’appel.

L'homme rappelle après 30 minutes et la gardienne parvient à le garder en
ligne. Il lui répète de sortir de la maison maintenant ou il la tuera. La
téléphoniste rappelle aussitôt pour sommer l’étudiante de sortir de la maison
le plus rapidement possible.

L'appel provient de la deuxième ligne de la maison, celle du deuxième étage.
L’assassin se trouve dans la maison...

BON HALLOWEEN A TOUS


samedi 13 août 2016

La Cigale et la Fourmi


Il était une fois une cigale qui adorait chanter. Travailler dans un grand magasin
l'ennuyait énormément. Cet été là, elle fit des siestes le jour, car elle voulait être
en forme pour chanter toute la nuit.

Pendant ce temps-là, ses collègues les fourmis, elles, ne chantaient pas. Elles
travaillaient dur à sa place !

Chaque soir, la cigale s'éveillait de sa sieste au rayon lits du grand magasin.
Dans le noir, elle gagnait son étage préféré à pas de loup ...

Quelle excitation de se faufiler sans se faire voir par le gardien de nuit ...
une fourmi pleine de poils qui ne dormait que d'un œil !

Et hop ! la cigale allumait le rayon musique. Ravie, elle jouait de tous les
instruments et chantait à tue-tête dans les micros.

Un soir, elle alla même jusqu'au rayon des caméras pour se filmer. Elle
voulait tourner un clip dans un décor fabuleux. Finaude, elle se servit
d'objet du magasin : un parasol, une machine à bulles, un trampoline, une
maison de poupée ! Avec sa guitare, elle s'en donna à cœur joie, sans voir
que le gardien de nuit approchait...

- Hep ! madame la cigale ! lui lança la fourmi avec sévérité. Que faites-vous donc ?
- Je chante ! répondit la cigale. Et vous ?
- Heu ... Je travaille, pardi !
- Mais quelle drôle d'idée ! s'écria la cigale. Faites comme moi, chantez !

Surprise, la fourmi sérieuse arrêta la caméra :

- Mais enfin, petite cigale ... Ça suffit ! Vous devez avoir un métier comme
  tout le monde.
- Travailler ne m'intéresse pas du tout ! soupira la cigale en recommençant à
  jouer de la guitare. Moi je veux chanter. Puis-je vous faire écouter ma voix ?

Énervée par tant d'insouciance, la fourmi tourna les talons. Et la cigale se mit
à fredonner de plus, sûre que son bonheur durerait toujours.

Le lendemain, la directrice du magasin convoqua la cigale :

- C'est d'une vendeuse dont nous avons besoin, pas d'une chanteuse !
- S'il faut choisir, déclara la cigale, je préfère chanter. Je vous tire ma révérence !

Et elle quitta le grand magasin d'un pas décidé. A elle l'aventure !
Elle allait chanter dans la rue, pour un vrai public, quel bonheur !
Elle s'installa avec sa guitare et donna des petits concerts tous les soirs. Des
papillons en promenade, des cousines cigales, des touristes coccinelles, des
scarabées fascinés et même des fourmis, pourtant sérieuses, s'arrêtaient
pour l'écouter.

Bientôt tout le monde se mettait à danser ... et la cigale commença très vite
à animer les bals partout où elle passait. Ses chansons étaient si pétillantes
que personne ne pouvait y résister : farandoles, rondes, nul ne restait assis.
La cigale, ravie, chantait encore mieux et entraînait tout le monde avec elle !

De bal en bal, de chanson en chanson, elle fit le tour du monde, fière de son
succès. Toutes les fourmis en délire venaient l'applaudir. Jamais on n'avait vu
autant de fourmis devenir fans d'une cigale.

Mais la saison des bals passa avec l'été. A l'automne, tous les insectes retournèrent
à leurs occupations pour préparer l'hiver à venir ...
Mais la cigale continua sans s'en apercevoir.

Bientôt les jours froids arrivèrent, et l'hiver, et la neige ... Grelottante, elle
n'avait plus le cœur à chanter. Et il n'y avait plus rien à manger nulle part.
C'est alors qu'elle se retrouva nez à nez avec la gardien de nuit du grand magasin.

- J'ai froid. Pourriez-vous me laisser entrer ? Juste une nuit ...
- Mais que faisiez-vous pendant que moi je travaillais dur ? lui demanda
  la fourmi poilue.
- Vous le savez bien, je chantais, je m'amusais, répondit la cigale.
- Eh bien, dansez maintenant ! lui lança la fourmi.

Honteuse, la cigale ne répondit rien. Mais comme elle s'éloignait la tête basse,
la fourmi se dit qu'elle avait compris la leçon :

- Allez, pour cet hiver, je vous accueille. Mais faîtes attention l'année prochaine !

La Cigale et la Fourmi (Alexandre Jardin - Fred Multier) Hachette Jeunesse


La Cigale et la Fourmi ( Jean de la Fontaine)

La cigale, ayant chanté tout l'été,
se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine,
la priant de lui prêter quelque grain pour subsister jusqu'à la saison nouvelle.

- Je vous paierai, lui dit-elle, avant l'août, foi d'animal, intérêt et principal.

La fourmi n'est pas prêteuse; c'est la son moindre défaut.

- Que faisiez-vous au temps chaud ? dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise : eh bien ! dansez maintenant.

dimanche 15 mai 2016

JOJO LA MAGIE


Jojo voulait devenir magicien. Il était
équipé pour ça. Ses jeux de cartes
étaient pleins d'as… ses boîtes
d'allumettes avaient toutes un double
fond… Son mouchoir changeait de
couleur, selon qu'il le sortait de sa
poche droite ou gauche.

Sans arrêt, il demandait à son
entourage de lui prêter quelque
accessoire.

- Tu n'as plus besoin de ton journal ?
  ou une attention soutenue. Prends
  une carte, n'importe laquelle !

À la maison, son talent n'était pas
reconnu et ses expériences pas
toujours applaudies. Il aurait surtout aimé réussir le coup de la disparition. Mais son public était décidément mauvais joueur.

- On voit tes yeux ! Tu serais pas sous    ton lit ?

Lassé de travailler pour ces ingrats, il alla dans le jardin public essayer ses
tours. Les cartes qui reviennent tout le temps… la pièce de 5 euros qui
disparaît… la guillotine à cigarettes… eurent un grand succès.

De redoutables bandits passaient par là. Espérant une partie de cartes
interdite (ou une occasion de fouiller les poches des badauds) ils admirèrent
Jojo.

- Ce gamin est diabolique. Il nous le faut ! Il nous apprendra à tricher aux
  cartes… il piquera les portefeuilles à notre place… et les clefs de toutes
  les banques…

Ils enlevèrent Jojo qui ne s'inquiéta pas : sans doute des admirateurs qui en
redemandent…

Mais quand, dans la cave où ils s'enfermèrent, ils lui demandèrent :

- Maintenant tu vas nous dire
  tes trucs ! Jojo refusa. Un
  magicien ne dévoile
  jamais ses tours !

Ils lui confisquèrent son
matériel et essayèrent d'en
percer les secrets. En vain.
Les bandits devinrent alors
très méchants…

- Ce gamin ne nous sera
  d'aucune utilité. Ouais. Il
  faut le faire disparaître.
  Le coup de la disparition !
  Dans la flotte… Dans les
  bois… ou un précipice ?

Jojo n'avait plus envie, mais alors plus envie du tout, de DISPARAÎTRE !

- Bon, d'accord. Je vais vous
  apprendre à faire les nœuds.
  Ne bougez plus, fermez les yeux… et quand vous saurez défaire ceux-là… vous serez
  de vrais magiciens !

À la maison, on le fêta. Désormais, on fait très attention à ses tours. Ses parents
lui ont même offert un lapin, un vrai. Un lapin qui fait apparaître des crottes
sans qu'on prononce aucune formule magique !


Jojo la magie (Bruno Heitz - circonflexe)

samedi 14 mai 2016

La perle de vent


Il était une fois, dans la lointaine Chine, il y a des milliers et des milliers de
lunes de cela, un roi qui avait un fils unique. Celui-ci avait toutes les qualités
possibles, et un seul défaut.

Beau, intelligent, bien fait de sa personne, cultivé autant que l'on pouvait
l'être, il était cependant aussi lent à courir qu'à prendre des décisions.

Pour accomplir la moindre chose, il mettait cent fois plus de temps que
n'importe lequel de ses semblables. Aussi, était-il tout le temps le dernier
partout, et lorsque le soleil se couchait, n'avait-il pas accompli le quart des
choses qu'il avait souhaité faire au matin.

Comme, en plus, cela le faisait bien souvent pleurer, il se trouvait encore
ralenti par son chagrin. Etre le dernier à la course, le dernier aux joutes ou
le dernier aux tournois du palais n'était pas pour lui le plus grave. Le plus
vilain tour que pouvait lui jouer sa lenteur se déroulait chaque automne
lors de la fête des récoltes.

A cette occasion, le grand chambellan donnait un bal auquel paraissait sa
fille, la sublime Lin-Fang. Nulle femme n'était plus belle en ce monde. Elle
possédait une taille de roseau, un teint de lune, d'immenses yeux noirs, et
une chevelure de soie lui caressait les épaules.

Bien sûr, le prince en était éperdument amoureux. Et, bien sûr, sa lenteur
l'empêchait chaque année d'être le premier à l'inviter à danser. Lorsque
après moult détours, il arrivait enfin dans la grande salle éclairée de mille
lampions, c'était toujours pour la voir au bras d'un autre.

Le prince en concevait un tel chagrin qu'il le gardait au cœur toute une année
jusqu'au bal suivant... où la même scène se reproduisait.

Un beau jour, sa souffrance devint si intolérable qu'il résolut de demander
de l'aide au dieu de la montagne. Lui, d'habitude si hésitant, ne tergiversa
pas cette fois et s'en alla aussitôt seller son meilleur cheval aux écuries.

Il savait que le voyage qui l'attendait serait périlleux et qu'il n'en reviendrait
peut-être pas. Mais la mort lui semblait lors préférable à cette vie qu'il traînait
comme une chaîne pesante.

Pour rejoindre celui qu'il voulait implorer, le prince devait escalader
quatre-vingt-dix-neuf montagnes. Au sommet de la dernière, il aperçut
une femme si vieille qu'elle aurait pu être née en même temps que le monde.

Elle demanda au prince les raisons de sa venue. Et celui-ci lui expliqua
son tourment et le mal d'amour qui lui rongeait le cœur depuis tant d'années.
Après avoir réfléchi un long moment, la vieille lui dit :

- Jeune homme, pour une telle requête, tu dois t'adresser directement au dieu
  de la montagne. Tu le trouveras sous la cascade que tu vois là-bas. Prononce
  trois fois son nom, et il t'apparaîtra.

Puis elle se remit à filer sa laine, comme si elle ne le voyait déjà plus. Le prince
alla à la cascade et fit ce qu'on lui avait dit de faire. Dans un immense nuage de
fumée, le dieu lui apparut soudain. il était si grand que son crâne touchait la
voûte du ciel.

Le prince, qui n'avait jamais vu pareil prodige, tremblait comme une feuille
de mûrier dans le vent. Il parvint malgré tout à balbutier quelques mots :

- O grand dieu de la montagne ! Je suis venu implorer ton aide, car je suis
  affligé, depuis ma naissance, d'un terrible défaut. Ma lenteur est telle que,
  chaque année, au grand bal des récoltes, j'arrive trop tard pour serrer dans
  mes bras celle que mon cœur a choisie entre toutes.

Le dieu de la montagne, que l'on dérangeait souvent pour des questions
d'argent, de pouvoir ou de maladies, fut touché par un chagrin aussi
singulier. Aussi décida-t-il d'aider le jeune prince. Plongeant sa main droite
dans les plis de son vêtement, il en sortit quelque chose que le jeune homme
ne put tout d'abord distinguer.

Lorsque le dieu l'eut déposer dans sa main, le jeune homme vit qu'il s'agissait
d'une perle à peine plus grosse qu'un grain de riz.

- Ce que tu tiens là est une perle de vent. Lorsque tu voudras aller vite, tu
  la placeras dans ta bouche, et alors tu deviendras aussi rapide que le vent
  le plus puissant. Mais attention, tu ne pourras t'en servir qu'une seule fois !

Ces derniers mots à peine prononcés, le dieu de la montagne, tel un songe au
réveil, s'évanouit. Fou de joie, le jeune prince s'en retourna à son palais. Il
arriva le matin de la grande fête des récoltes. Tout le jour, il serra la perle de
vent dans son poing fermé.

Lorsque le soir arriva enfin, il s'approcha de la grande salle. A travers les
ouvertures, il distinguait Lin-Fang qui se tenait aux côtés de son père. Le
moment était venu. Il plaça la perle de vent dans sa bouche et le prodige
se produisit. Ce fut comme si un souffle puissant le soulevait soudain de
terre.

Hélas ! mille fois hélas ! la poussée fut telle qu'il ne parvint pas à s'arrêter
dans la salle de bal. Il la traversa de part en part et se retrouva bientôt en
pleine campagne si loin du lieu de la fête qu'il n'en entendait même plus
la musique.

Il lui fallut plusieurs heures pour revenir, et, bien sûr, lorsqu'il y parvint,
il trouva l'élue de son cœur qui dansait avec un autre. Peu de temps après,
le père de Lin-Fang annonça à la cour les fiançailles de ce jeune homme
avec sa fille.

Le prince en conçut un chagrin si grand qu'il resta plusieurs mois sans
sortir de sa chambre. Un jour, il partit rendre visite à un moine de grand
renom auquel il raconta sa triste histoire. Celui-ci lui expliqua qu'il ne
servait à rien de s'imaginer être quelqu'un d'autre le temps d'un trop
fugace instant.

Il lui dit aussi que tout ce qui faisait l'intérêt de l'existence se trouvait
dans la mesure qu'il fallait chercher à mettre en toute chose. Des années
durant, le jeune prince réfléchit aux paroles du moine.

Lorsqu'il accéda au trône de son père, il pensa les avoir enfin comprises.
Ce fut peut-être pourquoi, après un long règne, il laissa le souvenir d'un
souverain juste et plein de sagesse.

Mille ans de contes pour rire (Milan Jeunesse)